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Grenadines
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pUNION
(GRENADINES
DE ST-VINCENT)

L’île d’Union, aux XVIIIe et XIXe siècles, fut mise en valeur par des colons anglais puis écossais. Cette île de 7 km2, au relief élevé et accidenté, était verdoyante et très cultivée. Elle a compté jusqu’à 5000 habitants à la fin de XIXe siècle. Puis, tout fut abandonné.
Il ne resta que quelques habitants, la plupart pêcheurs ou petits cultivateurs qui se répartissaient dans les deux villages d’Ashton au Sud-Est et de Clifton à l’Est.
Excepté une augmentation de la population qui compte maintenant 2000 habitants, rien n’évolua dans l’île pendant de nombreuses années.
Ceci jusqu’à la fin des années 60 et l’arrivée à Clifton d’un "Béké" français de Martinique.

Ce Béké, nommé André Beaufrand fait maintenant partie de la légende de Clifton et de son évolution. Apres avoir acquit un terrain marécageux à l’Est du village de Clifton, il l’assécha et y construisit un petit aérodrome puis un hôtel résidence. L’Anchorage Yacht Club (1) était né ainsi que le tout début du développement touristique et nautique de Clifton.
Un aérodrome pour l’accès par les airs, un bon mouillage pour les bateaux, un hôtel-restaurant pour accueillir les clients, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de l’Anchorage, la plaque tournante du tourisme au cœur des Grenadines, à quelques encablures des Tobago Cays.
Puis, dans le milieu des années 80, André et Simone Beaufrand vendirent leur domaine à un authentique prince autrichien.
Ce descendant de l’empire Austro-Hongrois confia la gestion et la rénovation de l’Anchorage à Charlotte Honnart qui sut redonner au domaine tout le charme de son exceptionnelle situation avec ses bungalows et pontons où venaient s’amarrer tous les voiliers croisant dans les Grenadines. Mais le départ de Charlotte Honnard entraîna un changement de propriétaire et le ralentissement des activités d'accueil d'Anchorage. Cet établissement est à ce jour géré par le groupe hôtelier de Palm Island.
Toutefois, le pôle d’intérêt de Clifton s’est reporté sur Bougainvilla (1), complexe créé par Jean Marc Sailly, dont le ponton et les installations, avec son restaurant et ses chambres d’hôtes se trouvent, sur le même rivage, plus à l’Ouest. On y trouve également une charmante boutique ( souvenirs, librairie…) tenue par la toujours omniprésente Charlotte Honnard.
Depuis plusieurs années, face à l’essor touristique et nautique d’Union qui augmentait le trafic aérien, le Gouvernement de St Vincent a repris le petit aérodrome créé par A. Beaufrand, et a doublé la longueur de sa piste en gagnant sur la mer. Malheureusement, ces améliorations n’ont pas été suivies par les compagnies aériennes locales qui, par manque de rentabilité de ces liaisons, en ont raréfiés les rotations directes, notamment avec l’aéroport international de la Martinique. Cela rend assez aléatoire et plus onéreux l'accès à cette petite île située en plein cœur des Grenadines.
La fréquentation de la plaisance sur Clifton reste néanmoins assez intense aussi bien par les navigateurs de passage que par les day-charters(1) qui emmènent chaque jour des groupes de touristes voguer vers les eaux cristallines des Tobago, ses plages et ses coraux.
Entre autres, les maxi catamarans affrétés par Bougainvilla ou encore, “Scaramouche”, grande goélette pays reconstruite à l’identique par Martin Janet, Ecossais de naissance mais Unionien d’adoption.
Le soir, quelques équipages se retrouvent au bar-restaurant de Bougainvilla, mais aussi dans d'autres établissements locaux au centre du village de Clifton en compagnie des touristes de passage.
Ce petit village n’est en effet pas resté à l’écart de cette évolution. Sur des initiatives locales, commerces et petits hôtels-restaurants (1) se sont créés, dont la plupart le long de la rue principale longeant la mer ( acces internet par wifi…)
Les établissements hoteliers du village sont très couleur locale ce qui, pour certains, compensera leur simplicité et les restaurants proposent des menus préparés avec les habituels produits de la mer cuisinés à la mode pays.
Au centre de cette modeste agglomération, on trouvera le nouveau marché aux petites baraques colorées, dont les étals offrent un vaste assortiment de fruits et légumes. A proximité, le bureau des douanes, divers commerces pour l'approvisionnement, le marché aux poissons pres des docks, une mini poste, un bureau de tourisme (2) et une agence bancaire complètent les services proposés à Clifton. Son activité n’en devient pas pour autant fébrile, excepté les jours d’arrivage des “Goélettes” et autres cargos débarquant leur cargaison en provenance de
St-Vincent, ce qui anime quelques instants les alentours du ponton.
Autre activité tout aussi modeste mais plus liturgique, la célébration du culte (réformé) qui a lieu en période dominicale et souvent en plein air.

 

     

LITTORAL ET MOUILLAGES

Attention :

- Que l’on vienne du Sud ou du Nord, pour atteindre la côte Est d’Union, il faut avant tout prendre garde aux nombreux reefs qui bordent cette côte et celle de Palm Island à proximité.

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Mouillage de Clifton

Ce mouillage au vent de l’île est bien protégé par une barrière de corail. L’accès de jour en est à priori facile car les cayes sont indiquées par des balises délimitant le récif et la passe vers le village de Clifton.
Toutefois, l’approche doit se faire avec précaution et de préférence par bonne visibilité pour bien repérer le “reef” qui ceinture ce mouillage.
En venant du Nord-Est (Tobago Cays) : on s’approche dans le 222° Vrai. Dans ce cap, on aperçoit dans le lointain, les sommets de Carriacou. Ensuite, bien contourner, par le Sud, la longue barrière qui enserre Clifton.
En venant du Sud : s’écarter du récif Grand de Coi, habituellement balisé, de préférence par l’Ouest pour se tenir écarté des coraux de Palm Island.
Pour pénétrer dans le mouillage de Clifton, deux passes sont praticables.
Celle, vers le village plus à l’Ouest est balisée. Celle, juste derrière le “reef”, ne l’est pas.
Pour une première pratique, mieux vaut emprunter la première dans le 330° Vrai en direction du ponton du village.
A l’intérieur de l’abri, on peut mouiller soit en face des pontons de Bougainvilla ou de l’Anchorage Yacht Club, soit plus au vent derrière la barrière de corail, après avoir contourné Roundabout Reef.

Ce deuxième mouillage est moins encombré mais un peu plus éloigné du village. On veillera à contrôler son mouillage sur ancre, les fonds n’étant pas de très bonne tenue, surtout devant les pontons. Il permet aussi de faire du snorkelling dans cette grande barrière de corail toute proche. En son milieu, on y découvre un minuscule îlot, "Green Island" sur lequel un "local" a installé sa résidence, entre sable et rochers, confectionnant de modestes articles artisanaux pour les quelques touristes qui le visitent. Plus au Sud, un autre îlot, "Happy Island" qui a été construit par un autre "local" en utilisant la multitude de coquilles de Lambis résultant de leur peche intensive, pour en faire un bar à fleur des coraux, et de la mer indigo ( Janti VHF 16). L'acces à ces deux ilots ne se fait que par annexe à fond plat, de préférence rigide, vu les coraux émergents, ou à la nage.
Il est aussi possible de prendre une bouée, à négocier avec les “Boat Boys” qui vous proposeront, souvent dans le même temps et avec insistance, un repas dans l’un des restaurants du village.
Il est recommandé de fermer son bateau surtout lors d'une absence nocturne, un minimum de vigilance étant nécessaire.

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On peut également s’amarrer aux pontons de Bougainvilla (VHF 16/68) ou de l’Anchorage ceux-ci offrant plusieurs postes équipés pour les bateaux de passage. L’avitaillement en eau est possible. Pour le carburant, un poste existe au bout d'un ponton, plus au Sud, mais l'acces est limité aux TE <1.80 m.

A terre, les services pour la douane sont maintenant installés dans un bâtiment à proximité du dock du village, et un autre près du marché regroupe le service d'immigration
Pour les autres services nautiques, Clifton ne dispose que de quelques artisans pour des dépannages sommaires.
Notamment, un mécanicien spécialisé HB et Inbords, dont l'atelier est sur la route de l'aéroport.
D’autres informations pour l’approvisionnement de pièces ou autres services peuvent être trouvées auprès de Bougainvilla, petit complexe dont la terrasse du restaurant s'ouvre sur le front de mer, et sur son bassin à poissons..
Pour l’approvisionnement, les mini-markets du village et le petit marché local fournissent suffisamment de choix pour les provisions de base, mais les produits frais dépendent aussi des arrivages de St Vincent ou de la pêche.

Autres mouillages d’Union :
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