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Grenadines
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pCANOUAN
(GRENADINES
DE ST-VINCENT)

Par le passé, les quelques centaines d’habitants survivaient en tirant leurs maigres ressources de la cultures et de la pêche.
La plupart étaient réunis à Charlestown ; ce nom imposant ne désignant qu’un modeste village accroché au flanc de la colline dominant Charlestown Bay.
Cette petite île de moins de 10 km2 a un relief très vallonné mais assez dénudé.
Par contre, son littoral compte de très belles plages et un “reef” qui enserre sa côte au vent.
Ce qui suscita, dès les années 70, les premières initiatives ; notamment l’installation d’un hôtel près de la superbe South Glossy Beach et la construction d’un petit aérodrome dans l’Ouest de l’île pour y amener les clients. Toutefois, ces timides aménagements ne modifièrent guère l’aspect un peu sauvage de Canouan, ni le niveau de vie de ses habitants. Mais, courant des années 90, suite aux importants investissements d’un groupe étranger, changement de décor…Bulls et tracto-pelles rentrèrent en action, les collines furent un peu rabotées, le terrain débroussaillé et l’aérodrome agrandi.
Côté Charlestown Bay, un élégant complexe, le Tamarind Beach, d’architecture néo-créole très kitsch, fut construit le long de la plage entouré d’un jardin botanique coloré.
Côté Carenage Bay et de sa grande barrière de corail, un “Resort” très haut de gamme, doublé d’un casino, a surgi de terre ainsi que de luxueux cottages sur le “top” des collines ou en bordure de la superbe côte au vent.
Pour couronner le tout, l’indispensable golf de 18 trous a été paysagé face aux vagues de l’océan. Les installations font souvent l’objet de nouveaux développements et améliorations et d’autres projets sont en cours, ou ont été réalisés, tels l’aménagement d’une petite marina privée et un nouvel agrandissement de la piste de l’aéroport vers l’Est pour accueillir de plus gros porteurs.
En attendant, l’île de Canouan considérée jusqu’à peu de temps comme la pauvre “Cendrillon” des Grenadines semble maintenant vouloir rouler carrosse vers les fastes du tourisme de luxe. La riche clientèle paraît apprécier ces services haut de gamme et cette fréquentation permet de rentabiliser les investissements de cet important “decorum”… Quant à la population, longtemps écartée des retombées de cette manne touristique, elle semble, depuis quelque temps, y être un peu plus associée.

     

LITTORAL ET MOUILLAGES

En venant du Nord, l’approche vers la côte sous le vent ne présente pas de difficultés particulières.

Charlestown Bay

L’accès à cette grand baie se fait dans le 150° Vrai environ avec comme amers remarquables le grand ponton du village au Sud de la baie ou le pylône sur la colline.
Attention : La partie Nord-Est de la baie est encombrée d’un haut-fond débordé par un récif (visible). La passe d’entrée est balisée par deux bouées lumineuses mais l’accès de nuit est à déconseiller, le fonctionnement des feux et le balisage étant aléatoires.
En cas de nécessité, le feu rouge aérien de Glass Point est un bon amer assez visible de loin.
On mouille de préférence dans le Nord-Est de la baie. Des bouées sont disponibles en face du ponton de l’hôtel-restaurant. (Marcus VHF 16) Le mouillage devient rouleur par houle de Nord.
A terre, les luxueuses installations du Tamarind occupent une grande partie de la lisière de la plage. On peut profiter de son bar et de ses restaurants et de son acces internet par wifi, dans un décor chatoyant d’architecture néo-coloniale insérée dans la verdure. La société Moorings avait installé sa base des Grenadines avec un grand ponton et des locaux jouxtant le Tamarind Beach Hôtel. Cette société disposait également d’une épicerie pour un avitaillement succinct (ouverte à tous) et peut offrir éventuellement eau, fuel et divers petits dépannages.
Suite à l’essor économique de l’île, le village de Charlestown a remplacé une partie de ses modestes cases en bois et tôle par plusieurs bâtiments en dur. Pour autant, les ressources restent limitées à quelques échoppes pour des produits de bases (épicerie, boulangerie) et à une station à carburant à l’Ouest du ponton des ferries. Dans le village ou sur la colline surplombant le bourg, des petits restaurants d’une catégorie plus modeste que le Tamarind servent des spécialités locales.

Autres mouillages de Canouan :
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