MUSTIQUE (MOUSTIQUE) (GRENADINES
DE ST-VINCENT)

A l’origine, les plages de Mustique n’étaient fréquentées que par quelques pêcheurs. Jusqu’au jour où cette petite île de 5 km2 fut investie par le riche promoteur Colin Tennant, éminent gentleman, britannique de surcroît.
Grâce à ses relations aristocratiques, il sut intéresser à son projet la Princesse Margaret qui posséda une des premières et luxueuses demeures aménagées, fin des années 60.
En mal de solitude sur fond de mer caraïbe, d’autres clients richissimes suivirent, dont plusieurs célébrités du Show Bizz et de la Jet-Set internationale (Mick Jagger, Raquel Welch, David Bowie, etc…).
De quoi valoir très vite à Mustique son surnom bien mérité de “l’île aux milliardaires”.

A ce jour, la Mustique Company représentant l’ensemble des propriétaires gère toute l’intendance de l’île.
Dans le Nord de Mustique, une ancienne plantation de coton a été somptueusement réhabilitée en hôtel de charme, 5 étoiles : “le Cotton House”. Certainement un des établissements les plus “select” des Caraïbes ; ladite sélection se faisant essentiellement à travers le montant de la note . Mais le luxe des installations et la qualité des services en justifient certainement le prix.

Dans Britannia Bay (ex. Grand Bay), le Basil’s Bar est installé en bordure de plage. (Service Internet). C’est le point de rencontre des visiteurs de passage pour y déguster, à ras des flots, la langouste locale ou le barbecue. Souvent, le charme du lieu est complété par une ambiance musicale.
A proximité du Cotton House, un micro aérodrome, à ras des collines, assure un accès rapide aux riches résidants pour leur court séjour dans l’île.

Mustique a aussi été le site d’un naufrage célèbre en 1971, celui de “l’Antilles”, fleuron des paquebots français. Ce superbe navire s’échoua sur un haut-fond après une manœuvre hasardeuse à frôler les côtes de Mustique.
Après avoir longtemps orné les écueils de la côte Nord, sa carcasse rouillée s’est désagrégée et gît maintenant par le fond.

Mustique est un petit écrin, ses plages et ses coraux sont superbes et d’ailleurs intégrés dans une réserve protégée (2). Le séjour à terre n’est pas à la portée de toutes les bourses. Reste la possibilité d’une brève escale en bateau.

LITTORAL ET MOUILLAGES

Mustique est l’île habitée la plus au vent des Grenadines, et pour l’atteindre en venant du Nord (de Bequia) ou du Sud (de Canouan), si le courant général est fort et vous pousse à l’Ouest, il vous faudra faire du près serré, même peut-être tirer des bords, suivant la direction du vent.
Beaucoup de plaisanciers évitent ce détour.
Sur la côte Nord, bien s’écarter des Pillories et des nombreux écueils débordant à plus de 2 milles vers le large. C’est ici que s’échoua le paquebot “Antilles” devenu depuis un site sous-marin visité par les plongeurs

Grand Bay (Britannia Bay)

Le seul mouillage abrité se trouve dans Britannia Bay (ex.Grand Bay).
Attention : A ½ mille à l’Ouest, se trouve le banc de corail de Montezuma Shoal, à 1 m sous la surface, qui s’étend sur plus de 200 m du Nord au Sud. Une balise (peu visible de loin) signale ce danger.
Le mouillage dans la baie est situé près du Basil’s Bar et équipé de bouées d’amarrage (payantes et gérées par la Mustique Company VHF16/68) (1).
Attention : Suivant la réglementation sur la protection des sites des Grenadines, tout mouillage sur ancre doit se faire à l’extérieur des bancs de coraux. A Mustique, cette réglementation est encore plus restrictive et interdit tout mouillage sur ancre autre qu’à Britannia Bay, ou il est toléré seulement si aucune bouée payante n’est disponible.
A droite du mouillage sur bouées, un ponton est réservé aux petits ferries desservant l’île.
Le chenal d’accès, balisé par deux bouées, doit être laissé libre. Le mouillage de Britannia Bay est souvent rouleur surtout pendant l’alizé frais de secteur Nord-Est.

A terre, s’informer sur le “dress-code” et les règlements de l’intérieur de l’île (bureau du ponton). Pas de service pour les formalités qui se trouvent à l’aéroport. A côté du Basil’s Bar, d’adorables maisonnettes aux couleurs vives, de style néo-créole abritent quelques petits commerces d’articles de mode et un bar. Pour le ravitaillement (de dépannage), on trouve épiceries, boulangerie mais surtout le très actif marché des pêcheurs.
Situé sur le rivage plus à l’Ouest, près du village des pêcheurs et de leurs barques multicolores, ses étals offrent les derniers arrivages de poissons et de langoustes.

Pour une ballade dans l’île, surtout vers la côte au vent et ses plages sauvages (Plage Macaroni), une société loue des véhicules (mini-moke, motos, cycles).
Vu la faible dimension de l’île, on peut aussi le faire à cheval ou même, à pied.
Un centre de plongée organise des sorties sur les sites et les épaves du littoral.

Endeavour Bay
Cette belle plage se situe en bordure du domaine du Cotton House Resort. En principe, on ne peut plus y mouiller (voir réglementation) mais, on a la possibilité d’y accéder par la terre pour y apprécier l’environnement de cet établissement de prestige. Face au ponton, le mouillage est souvent agité par la houle, donc inconfortable même à titre temporaire.

Lagoon Bay
Peu protégée et de toute façon interdite au mouillage. On peut y accéder en annexe ou par la terre pour y effectuer un très beau “snorkelling” dans les coraux.

Autres mouillages et îlots avoisinants :