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UN PEU D'HISTOIRE
LES PEUPLES AMERINDIENS
Arawaks et Caraïbes
Depuis plusieurs millénaires, diverses peuplades
du continent Sud Américain migrèrent dans les Antilles et
quelques siècles avant notre ère, les Arawaks occupèrent
l’ensemble de l’archipel.
De mœurs assez pacifiques, ces Amérindiens s’occupaient
pour l’essentiel à la culture, la pêche et à
l’art de la poterie.
Mais
cette douceur de vivre fut brutalement interrompue à compter du
XIIème siècle par les redoutables Caraïbes (ou Karibs
ou Kalinas), tribu originaire, elle aussi, de l’Amérique
du Sud.
Les nouveaux conquérants, guerriers redoutables étaient
cannibales de surcroît (le nom indien de Kalinas, hommes féroces,
a donné par altération en espagnol “Canibal”.
Après cet intermède guerrier, tout aurait pu continuer dans
le meilleur des mondes caraïbes, mâtiné d’Arawaks,
si, dans la lointaine Europe, de hardis navigateurs n’avaient voulu
découvrir les confins du monde.
La Découverte
par Christophe Colomb
Le Génois, Christophe Colomb, proposa à
Isabelle de Castille et Jean d’Aragon, souverains d’Espagne,
de leur ouvrir la “route des épices” par l’Ouest
; la terre étant réputée ronde depuis l’éminent
philosophe grec Aristote.
Le 12 Octobre 1492, les trois navires de la petite Armada (La Pinta, La
Niña, la Santa-Maria) abordèrent une île de l’archipel
des Bahamas, du nom indigène de Guanahani, que Christophe Colomb
baptisa par reconnaissance “San Salvador” : Saint Sauveur…
Puis Cuba et Hispaniola furent reconnues et déclarées territoires
du royaume espagnol, sans autre considération pour les derniers
Arawaks qui fuyant devant leurs ennemis Caraïbes y avaient trouvé
refuge.
Christophe Colomb au cours de ses trois autres
voyages successifs (1493, 98 et 1502) devait découvrir la quasi
totalité des îles antillaises et les nommer au gré
de son imagination et de la liturgie de l’époque.
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La Conquête et
la Flibuste
Aucune conquête n’étant philanthropique,
c’est la soif de l’or qui détermina l’implantation
des colonies espagnoles.
Ignorant les Petites Antilles, ils s’installèrent dans les
Grandes Iles où le métal jaune existait, mais sans abondance.

Dès le XVIème siècle, Anglais,
Français et autres Hollandais s’implantèrent dans
ces petites îles pour mieux intercepter les riches “Flottas”
chargées d’or, de retour vers l’Espagne.
Ainsi naquirent quelques belles figures de flibustiers dont les flottes,
embusquées dans le dédale des îles couraient “sus
à l’Espagnol” à chaque occasion propice.
Au hasard des alliances ou des guerres sévissant en Europe, les
flottes royales françaises et anglaises venaient participer au
pillage.
L’Espagne
ne fut bientôt plus en mesure d’assurer son monopole sur l’ensemble
des “West-Indies” et abandonna définitivement, à compter du XVIIème siècle,toutes ses prérogatives
sur les Petites Antilles.
Principaux objets des rapines, l’or et les trésors de la
première conquête se tarirent.
La
flibuste s’éteignit d’elle-même et les pirates
qui n’avaient pas été pendus ou tués au combat,
rentrèrent dans les rangs.
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