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D'HIER A AUJOURD'HUI
La Martinique, synonyme
pour l'Européen de créole, biguine et punch, a aussi un
passé historique, mouvementé et haut en couleurs, qui a
influencé toute la Caraïbe.
Christophe Colomb attendit
1502 pour découvrir la Martinique, dont le nom est certainement
d'origine caraïbe : 'Madinina', l'Ile aux Fleurs.
En Juin 1635, les Français
Liénard de l'Olive et Duplessis d'Ossonville arrivent de Saint-Christophe,
mais ils sont vite découragés par les serpents trigonocéphales,
alliés redoutables des farouches Indiens Caraïbes.
Quelques mois plus tard,
Belain d'Esnambuc, plus téméraire, débarque et crée
le Fort Saint-Pierre. C'est le début d'une ère d'excellents
gouverneurs, dont son neveu du Parquet.
Après plusieurs tentatives
de conquêtes des Anglais et des Hollandais, la Martinique fut rattachée
au domaine royal en 1676. Mais cette île charmeuse s'allia aussi
la grâce féminine !
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Madame de Maintenon, élevée
au Prêcheur, dans le Nord de l'île, sut intéresser
le Roi-Soleil à ce petit territoire.
Plus tard, l'Impératrice
Joséphine devait utiliser les mêmes arguments féminins
auprès de Bonaparte.
En 1762, les Anglais conquirent
l'île. Il fallut, lors du Traité de Paris (1763), sacrifier
le Canada, 'ces quelques arpents de neige', pour récupérer
'l'Ile aux Fleurs' ! La même année naissait aux Trois-Ilets,
Joséphine Tascher de la Pagerie, future impératrice. A quelques
mois près, elle fut née anglaise !
Saint-Pierre, première
ville fondée et capitale économique, fut littéralement
ravagée en mai 1902, lors de l'éruption de la Montagne Pelée.
Cette épouvantable catastrophe fit 30 000 morts et modifia, également,
la situation sociale et commerciale de la Martinique, une grande partie
de la population européenne ayant péri dans cette catastrophe.
En 1946, l'Ile aux Fleurs,
devient département français (DOM) à 7 000 Km de
sa Métropole.
La population est constituée
pour 90 % de noirs et de mulâtres, quelques milliers d'Hindous
et de Syro-Libanais et des 'Békés' descendants de la vieille
souche créole. On compte également quelques milliers de
fonctionnaires et de particuliers métropolitains.
Sur le plan économique,
la Martinique tire encore une grande partie de ses ressources de la culture
(canne à sucre, banane, ananas) mais depuis de nombreuses années,
elle poursuit la mise en valeur de son tourisme terrestre et nautique.
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